Tu n’aimes pas vraiment Biolay.
Tu penses qu’il serait de bon ton de l’aimer encore.
Tu te dis que tout de même, si tu as choisi cette Superbe un jour, c’était bien que tu devais te retrouver sous les notes ou sous les mots.
Mais impossible de faire vibrer quoi que ce soit sur ce nouvel album.
Alors tu n’es peut-être plus dans le vent, depuis au moins mille ans, tu ne l’as jamais bien été d’ailleurs, tu étais plutôt Le Vent.
Tu te souviens?
L’époque où la musique, tu la balançais dans l’appartement.
Mais aujourd’hui, l’aimes-tu encore vraiment, Biolay?
L’image de madone iconique te séduit, mais la musique dont tu t’es détachée à peine les premières notes tombées – complètement à côté – ?
Puis soudain, c’est l’album de 2020, celui que tu n’as jamais écouté, qui apparaît au fil des recherches.
Et l’île Saint-Louis surgit, celle des premiers romans, restée pure image, territoire que tu allais explorer avec celles qui n’y comprenaient absolument rien.
« Une chanson qui sent bon le chagrin », c’est bien l’odeur que tu affectionnes, la chanson-souvenir-d’un-oubli de Biolay.
« Je me souviens je me souviens… »
C’est reparti.
Rue Saint-Louis en L’Ile (2020)
La Superbe (2009)
La veine écrivaine 
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