Catégorie : PERCEPTIONS
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Cheveux blanc – Ciel bleu
Un cheveux blanc Tombe à mes pieds. Je suis un arbre mort Qui se défait D’un élément lourd D’un membre inutile D’un cheveux Dont personne ne veut. Et je renais au printemps Je n’attends plus de savoir S’il fait beau. Le temps s’est figé Sur un bleu éternel De Grèce en été. Sérénité du silence…
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Poussières désertiques
Et le soleil ne s’était pas levé Le ciel avait été lavé De poussière Densité du désert Absence de lumière Couleur jaune extra-ordinaire Tempête chaude Nuit sans fin du jour fade Suspension De cette anesthésie des jours tristes Depuis que l’Ukraine est sous les bombes Le ciel semble habité d’une autre onde 15/03/2022
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Câbles électriques
Il pleut des câbles électriques Paris magique film esthétique Dîner traversée d’une ville asiatique Sans fourchette Pour ne pas rompre les effets de réel Là-bas quelqu’un entend les bruits que nous faisons ici Ne pas trop approcher les cloisons de papier Garder l’illusion colorée Le feu d’artifice de lampions flous La Seine scène d’un autre…
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Sans transition été
On n’a pas vu le printemps que l’été est là, surgissant – comme le premier pied posé à l’aéroport, étouffant. J’en découvre la saveur chez moi, ce qui en fait l’essence à Paris, comme à Naples ou ailleurs.
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Impressions solaires
Soleil sur paupières sourdes Tout ressemble à un songe Oreilles lourdes Lu… lu… lumière nue Bourdonnement solaire Ça devait se finir Fallait laisser venir Froid amoindri Ville amenuisée Comme passée au tamis
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Faux printemps
Les mouettes survolent une zone sans eau. C’est aussi beau qu’inquiétant. Sur leur passage, les autres oiseaux s’éloignent, et c’est toute la faune qui se métamorphose. Comme la fleur déjà parue, déjà fanée, la journée des dix-huit degrés. Voilà la drame : comment ne pas désirer le printemps qui peu à peu remplace l’hiver de…
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Du haut de la pente
Gros soleil Sur feuilles givrées Et fumée d’usine Rose embué embrumé Brique orange Perspective descendante
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Cheminez
Usines mortes à Ivry Cheminées muettes Au ventre vide Paysage désolé Serein et post-apocalyptique Poétique de la cheminée Cheminement lent Luttes sans fin
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Oiseau
Pie bleue dans l’arbre dénudé Confettis de ce qu’il reste de feuilles Corps se détachant sur nudité de l’arbre
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Douche d’hiver
Douche d’hiver Les effluves brûlantes De ma peau vanillée Souvenir d’été Et d’appartement gelé En simultané
La veine écrivaine 